ANATOMIE DU MUSICIEN - VIOLONCELLE - CONTREBASSE - COUV .jpg

Violoncelle contrebasse

Tout commence par une idée. Peut-être voulez-vous entrer dans un orchestre. Peut-être voulez-vous donner une nouvelle dimension à votre jeu.

 

visualiser et mieux ressentir

L’anatomie fonctionnelle au cœur de votre technique au service de la musique !

 

préface de Xavier gagnepain

Musicien, Professeur et Chef d’orchestre

Pour un musicien, l’outil primordial est indéniablement et restera toujours l’oreille. C’est par elle qu’il élabore son chant intérieur lui servant de modèle sonore. C’est grâce à elle qu’il peut juger de la qualité de ce qu’il restitue. Et c’est bien elle qui vérifie que le projet initial est reproduit avec fidélité.

Ainsi est-il illusoire d’espérer que la qualité d’un geste ou la perfection d’une posture puissent, à elles seules, générer la beauté d’un son ou d’une interprétation. Sans l’oreille qui rêve, sans l’oreille qui contrôle, le corps est impuissant.

Mais l’oreille aurait bien tort de se croire omnipotente. A trop négliger la connaissance du corps et de son fonctionnement, un musicien se prive du moyen le plus direct d’atteindre son but. Mais, surtout, il court un risque majeur : celui d’altérer temporairement - voire irrémédiablement - l’outil dont il a tant besoin pour ses ambitions artistiques.

Pour avoir moi-même effectué des changements décisifs dans mon approche de la posture et la compréhension de mes gestes je mesure aujourd’hui à quel point j’ai eu raison de m’intéresser à la bio-mécanique du musicien et de m’ être rapproché de ceux qui s’intéressent à cette question.

Comme violoncelliste, comme professeur ou comme chef d’orchestre je ne saurais trop conseiller à mes collègues et élèves d’y consacrer, à leur tour, une véritable attention. Leurs seules intuitions ou les conseils reçus de leurs professeurs ne suffisent pas. Une connaissance étayée des enjeux corporels peut leur éviter des soucis que les heures de travail instrumental ne règlent souvent pas - ou parfois même, peuvent aggraver…

Lorsqu’un geste s’inscrit dans un processus harmonieux, il a de bonnes chances de se traduire par une efficacité redoublée sur l’instrument. Il génère alors de réelles améliorations dans la production sonore et facilite grandement la virtuosité pour aboutir à cette évidence tant recherchée sur scène que j’aime à nommer la chorégraphie de l’aisance.

Xavier GAGNEPAIN - Violoncelliste et Pédagogue

préface de Yves Lebellec

Chirurgien de la main des musiciens

Après le succès des deux premiers volumes d’Anatomie du musicien consacrés au violon et à l’alto pour le premier et aux instruments à vents - Trompette, Cor, trombone, tuba - pour le deuxième, le troisième volume était attendu avec impatience. Il est consacré à l’étude de l’anatomie et de la physiologie, appliquée cette fois-ci à la pratique du violoncelle et de la contrebasse.

Ce livre est l’œuvre d’un passionné. Marc Papillon aime la musique, les arts en général, et il aime les musiciens auprès desquels il travaille depuis des années en tant que kinésithérapeute.

Comme tout passionné, il aime transmettre. Cette transmission se fait dans le cadre de nombreux congrès auxquels il participe activement, et grâce aux formations et stages qu’il organise régulièrement en France et à l’étranger. Ce nouveau livre s’inscrit dans cette volonté de transmission et de pédagogie à l’usage des musiciens. Ceux-ci en effet connaissent parfaitement l’anatomie de leur instrument, ainsi que la façon dont celui-ci fonctionne, et toutes les subtilités techniques qui permettent d’en faire sortir les plus beaux sons, les plus belles nuances et les plus belles couleurs. Mais le premier instrument des musicien est leur propre corps, celui grâce auquel ils vont pouvoir utiliser leur instrument de musique (Aristote dit que la main est l’instrument des instruments).

Et les musiciens, très souvent, ne connaissent pas ce corps qui est pourtant l’un de leurs biens les plus précieux. Or pour utiliser ce corps de la façon la plus optimale, pour le préserver et ne pas l’«user» précocement, la connaissance des bases de l’anatomie et la compréhension de la physiologie sont une nécessité

Grâce à cet ouvrage, Marc Papillon permet aux violoncellistes et contrebassistes (professionnels ou amateurs, enseignants) d’acquérir les connaissances indispensables à la création d’un geste le plus ergonomique possible et le plus respectueux de l’anatomie et de la physiologie. Ce n’est qu’à ce prix, celui de la connaissance du corps, que les risques d’affections d’origine instrumentale – tendinopathies, miss use syndromes, over-use syndromes et autres pathologies professionnelles – pourront être évités.

Après les violonistes et les altistes, après les instrumentistes à vent, les violoncellistes et contrebassistes ont aujourd’hui la chance de disposer d’un ouvrage très pédagogique leur apportant les connaissances indispensables à la compréhension du geste instrumental. Chaque notion est expliquée de façon très didactique ; à chaque page de texte, correspond une page d’illustration très claire juxtaposant photo et dessin. Les thérapeutes, et notamment les kinésithérapeutes, trouveront également dans ce livre un grand nombre de clés fort utiles pour la prise en charge de leurs patients musiciens.

Souhaitons que les autres instrumentistes puissent rapidement bénéficier de prochains volumes !

Yves LE BELLEC - Chirurgien de la main

préface d’ÉTIENNE RENARD

Musicien - Contrebassiste

En tant qu’improvisateur j’ai toujours cherché à être le plus libre possible dans les musiques que je pratique. J’ai toujours travaillé en ce sens, cherchant à développer mon oreille musicale de manière à la libérer d’éventuels blocages.

Néanmoins au cours de mes séances de travail personnelles ou en groupe, il m’est apparu que l’oreille n’avait pas à elle seule le pouvoir de libérer mon discours. Le corps avait lui aussi son mot à dire. J’ai donc commencé à l’observer pendant ma pratique, j’ai cherché à le comprendre.

Pourquoi certains mouvements sur l’instrument étaient plus compliqués que d’autres, alors que je tentais d’appliquer ce que mes professeurs m’avaient inculqué ?

Pourquoi j’étais parvenu à un niveau technique assez élevé, capable de jouer des phrases très exigeantes, et/ou à des tempos élevés, alors que certaines phrases dans un registre supposément accessible de l’instrument, étaient alors plus complexes à réaliser parfaitement ?

Mon corps s’est révélé essentiel dans la perception du tempo, dans la justesse, l’endurance, et le travail du son.

Je me suis rendu compte qu’une étude empirique de mon comportement physique en situation de jeu était insuffisante. Et qu’il fallait que je passe par une compréhension technique du fonctionnement de mes muscles, de mes articulations, de ma respiration… Pour finalement enlever les dernières entraves à la liberté que je cherche sur cet instrument si exigeant !

Étienne Renard - Contrebassiste

 
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