Auteur Marc Papillon
http://www.marcpapillon.com Depuis 1998, Marc Papillon poursuit le travail de Philippe Chamagne, précurseur de la rééducation du musicien en Europe. En 2003, ils créent ensemble avec le Dr Arcier de Médecine des Arts, la Clinique du Musicien et de la Performance Musicale à Paris.
Il contribue aux recherches cliniques menées dans le domaine médical, scientifique et pédagogique auprès des artistes. Diplômé en kinésithérapie (1997), il obtient également un DESS (Master 2) en design industriel et conception des instruments de musique et de leurs interfaces (1999), Marc obtient le diplôme européen Médecine des Arts (2000) et est diplômé en thérapie cognitive et comportementale auprès des médecins Jean Cottraux et Charly Cungi (2009). Il se tourne vers l’ergonomie du mouvement au sens large et continue la danse et la musique comme laboratoire d’expressions artistiques.
Marc Papillon crée la première vidéo-formation en ligne en 2014 consacrée exclusivement à la préparation physique et mentale des artistes. Un contenu de près d’une centaine d’ateliers présentant ainsi les bases des formations " The joy of playing ".
Merci
Merci pour votre réponse, oui elle est claire. La semaine dernière, j’ai visionné plusieurs exercices à faire pour la main et je comprends que tout cela va me permettre aussi d’avoir plus d’endurance, le pouce compris. Je vais faire un bout de chemin en appuyant ma clarinette sur la jointure entre les 1ère et 2e phalanges du pouce à défaut de pouvoir l’amener plus loin vers le métacarpien. Si mon problème perdure, j’irai vers le repose-pouce double pivot que vous parlez et qui semble très intéressant. J’aimerais avoir plus de précision, son nom précis et l’endroit où on peut se le procurer. Je garderai cette info en banque si j’en ai besoin. Pour le moment je poursuis le visionnement des vidéos, je n’ai pas encore débuté la respiration et le masque ce qui devrait changer encore des choses dans ma conscientisation et position. Je continue…merci.
Bonsoir Lise,
Bravo pour vos avancées !
Voici la référence du repose pouce que vous pouvez vous procurer en ligne :
Ton Kooiman Thumb Rest Maestro 2
A très bientôt,
Marc
Bonjour,
J’avance dans le visionnement des ateliers quotidiennement depuis le 29 janvier. Pour le moment, j’ai bien compris le pouce, la main, l’épaule et la position assise. Je n’ai pas tout visionné encore sur ces sujets et je fais des essais sur ma clarinette en tentant d’intégrer le tout graduellement ce qui n’est pas évident pour l’instant, la théorie oui mais la pratique ouf! Je remarque quand même plusieurs points plus confortables, ça m’encourage.
J’ai une question précise sur le pouce pour ne pas partir croche. Effectivement, la clarinette appuyait sur le bout de mon pouce droit. J’ai de longs doigts et en tassant l’endroit d’appui de mon pouce tout en permettant à mes autres doigts d’être confortables et d’arriver sur les bonnes clés, la clarinette appuie sur la jointure entre la première et deuxième phalange du pouce. Je ne peux l’approcher davantage du métacarpien du pouce et l’appuyer plus sur la première phalange ce qui j’imagine doit être mieux. Est-ce que c’est correct que l’appui soit sur la jointure et suffisant pour que les bons muscles stabilisateurs du pouce soient sollicités et éviter que ce soit le muscle long qui part du coude qui supporte la clarinette comme avant. Je construirai là-dessus si OK.
Un gros merci, j’apprends tellement,
Bonjour Lise,
Voici ma réponse, dites moi bien si tout est clair pour vous !
https://www.youtube.com/watch?v=OKniCOyOJpU
Bravo !
Marc
Et la suite de la fin de votre message :
https://www.youtube.com/watch?v=s4AaVqoWzMA
Marc
Voici mon retour sur votre message :
https://www.youtube.com/watch?v=PSx3wdDcDd8
A très vite,
Marc
Bonjour ,
Je me suis inscrit il a 15 jours à vos ateliers « The Joy of playing » et j’en suis ravi. Je tiens à vous remercier pour cet énorme travail, passionnant et très éclairant ! Il est si rare que toutes ces notions soient évoquées dans le cadre d’une pratique d’un instrument… Pour ma part, ce ne fut jamais le cas, et c’est bien dommage…
Je me suis inscrit à vos ateliers car je souffre depuis 2 ans et demi environ d’une dystonie de fonction de la main droite. Elle a été diagnostiquée par un neurologue, que j’ai consulté à peu près 6 mois après les premiers symptômes dystoniques. L’examen EMG était normal. Il m’a suggéré d’essayer la toxine botulique. Ce que j’ai fait. 1ère injection au niveau de l’extenseur de l’index. Sans incidences. 6 mois plus tard, injections au niveau de l’extenseur de l’index et du fléchisseur du majeur. Sans incidences non plus.
Parallèlement, j’ai commencé avec un kiné un travail de rééducation posturale. (Ceinture scapulaire, sangle abdominale, voute de la main..) A l’instrument (guitare et piano) et hors instrument.
Au bout de quelques mois sont apparues des douleurs au niveau des bras et avant-bras
(fourmillements, brulures, paresthésies, lourdeurs et fatigue accrue des membres, au quotidien et aux instruments. Cela pouvait me réveiller la nuit avec paralysie des doigts…).
Deux examens cliniques ont diagnostiqué un syndrome bilatéral du défilé thoraco brachial. J’ ai fait un EMG, une échographie, une radio du thorax pour chercher une côte surnuméraire, ainsi qu’un IRM médullaire du rachis cervical. Tout était normal.
Là ont commencé ce que le médecin du centre anti-douleur qui me suis a appelé « une injonction paradoxale ». En effet, le protocole de Peet, préconisé pour le syndrome du défilé, me demandait de faire un travail, avec altères, de renforcement des muscles posturaux en serrant les omoplates et les tirant vers le bas. Alors, que le travail sur la ceinture scapulaire consistait en les plaquer contre la cage thoracique, vers l’extérieur et le haut (pour faire simple). J’étais perplexe… Je le suis toujours. Ni mon médecin ni les kinés ne savaient quoi me dire.
J’ai tenté quelques temps de concilier les deux. Les douleurs s’aggravaient, la dystonie toujours bien présente. J’ai décidé de faire une pause et suivre les conseils de mon médecin d’arrêter toute rééducation provisoirement. Les paresthésies et la fatigue des bras ont disparues.
Peu à peu de nouvelles douleurs violentes sont apparues au niveau des épaules, des biceps et une perte quasi-totale de la rotation interne des bras et douleurs lors des mouvements vers le haut.
Nouveaux examens. Cette fois, le diagnostique fut : inflammation de la coiffe des rotateurs.
Anti-inflammatoires non-stéroïdiens, puis corticoïdes. Aucun résultat. J’ai eu deux infiltrations intra –articulaires qui ont été à peu près efficaces. (douleurs résiduelles et rotation interne toujours en partie limitée).
Face à cette avalanche de souffrance, j’ai préféré tout suspendre. Depuis quelques mois je ne pratique quasiment plus mes instruments, de peur de provoquer à nouveaux la douleur. De plus, la dystonie s’est aggravée dans ses manifestations.
Au départ, elle ne se manifestait qu’à la guitare (extension ultra exagérée de l’index pendant les arpèges et maladresse des autres doigts). Peu à peu –après environ 4 mois de travail avec le kiné spécialisé, les symptômes sont apparus au piano également. (avec une faiblesse dans le pouce également). Ainsi qu’à l’accordéon (dans une moindre mesure). Depuis, tout a empiré…
J’ai vu parallèlement plusieurs ostéopathes, tenté l’acuponcture. Aucun effet.
A présent, ce que j’observe : effondrement du pouce, extension de l’index, fléchissement accentuée du majeur, effondrement de la voute au niveau des 4è et 5è doigts, tétanie.. Une instabilité forte dans le poignet ainsi que des craquements des os carpiens, et des douleurs permanentes et des blocages à la racine du pouce (éminences thénar et hypothénar et au niveau du pisiforme qui remontent jusqu’à la base du petit doigt. )
A la guitare le jeu est devenu impossible. Lors des arpèges l’articulation de la première phalange du pouce s’effondre vers l’intérieur, le majeur se fléchit vers l’intérieur et l’index entre en extension. Le tout tendant à se paralyser. Au ressenti, cela est provoqué principalement par le mouvement a-i-m (en remontant, donc) et fortement lors d’un jeu « folkpicking ». Le tout avec des tremblements et des micro mouvements spasmodiques comme si des fils étaient entremêlés et se tiraient dessus dans le désordre.
Avec le médiator, je peux « gratter » (pas longtemps sans douleurs dans le poignet) de haut en bas et retour, mais dès que je dois faire des aller-retours sur une corde à la fois, les douleurs dans le pouce et l’index surgissent très vite, jusqu’ à fatigue et début de tétanie.
Au piano, je peux jouer très lentement. Avec extension de l’index pendant les passages du pouce et doigts « en serpillère » pour les gammes et arpèges. La mise en pratique de votre exercice du « trio » créant immédiatement une tension paralysante dans toute la main et l’avant bras.
Si j’engage un jeu de répétition pouce majeur sur deux notes, l’articulation de la première phalange du pouce s’effondre vers l’intérieur, le majeur se fléchit vers l’intérieur et l’index entre en extension. (même schéma qu’à la guitare.) idem si j’effectue ces mouvements sur une table. Le mouvement répété pouce index tend rapidement à la paralysie progressive.
De plus, j’ai depuis le début des douleurs entre les omoplates avec lesquelles j’ai appris à travailler. (pas ou peu à la guitare et l’accordéon)
A l’accordéon, par chance, la dystonie est présente mais, si j’engage plus le poignet et le bras, altère moins les mouvements, voire même, certains jours se fait oublier !
Ce que j’observe, lorsque je pratique votre exercice du trio (hors instrument) : contrairement à la main gauche, où la voute est impeccable, les doigts libres et sans fatigues, le poignet stable, les doigts de la main droite sont beaucoup plus difficile à bouger, avec une rétention au niveau du fléchisseur du majeur qui bloque les autres doigts longs, une difficulté à réaliser et tenir la voute, des brulures qui viennent assez vite dans l’avant bras avec fatigue. A la guitare le trio génère de la difficulté à pincer les cordes.
J’ai également des difficultés à écrire, me brosser les dents, utiliser la souris, couper un légume, etc.
Bonjour,
A la suite de la mise en place, dans ma pratique quotidienne, de la respiration dite « globale » et donc d’un usage accrue des muscles abdominaux, je ressens certaines douleurs au niveau de la région abdominale. Ces dernières se manifestent souvent après le jeu et se diffusent jusque dans l’aine et le bas du dos.
Auriez-vous des conseils ou des explications ?
D’avance merci
Bonjour,
Pour faire rapide avant de vous répondre plus longuement, il est probable que vous soyez passé trop vite et avec trop d’intensité a une respiration plus globale et à un soutien abdominal.
Ne serrez pas autant le ventre car c’est probablement l’intensité de cette force qui vous tend le bas du ventre jusqu’à dans l’aine… donc un peu moins de poussée, ce qui sera bénéfique pour vos lèvres également… le juste milieu à trouver…
Je suis ravi que tout se passe bien pour le reste…
Je vous réponds plus longuement en vidéo au plus vite.
Marc
Et voilà pour le moment :
https://www.youtube.com/watch?v=M7LFRdhZ2M0
Revenez avec les nouvelles sensations et avancées…
A très vite, Marc
Bonjour,
Je suis clarinettiste en position assise. Avec le deuxième atelier sur la position assise, il est question de bien sentir ses pieds et de faire semblant de se lever pour sentir les muscles des membres inférieures se mettre en action. Pour cela, je dois pencher le corps par en avant et pour bien sentir mes pieds, je dois demeurer dans cette position, un peu penchée. Je suis alors devant mes ischions et une bascule de bassin vers l’avant. Ma question: est-ce seulement un exercice pour sentir la tension voulue dans les muscles inférieures en jouant de l’instrument et je peux me redresser un peu sur mes ischions en gardant cette sensation? Je cherche. Merci Lise
Ma réponse en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Ze_I3Ejk6EE
A très vite pour la suite de vos recherches !
Marc